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Les effets psychologiques de l’abus de drogues et d’alcool : ce qu’il faut savoir



L’abus de drogues et d’alcool peut avoir des effets psychologiques dévastateurs sur les individus qui en font l’expérience. Ces stupéfiants peuvent altérer profondément le cerveau et entrainer des problèmes de santé mentale graves. Voici ce que vous devez savoir sur les effets psychologiques de l’abus de drogues et d’alcool.

Les effets psychologiques de l’abus de drogues

On entend par drogues, tout produit psychotrope naturel ou synthétique potentiellement nuisible pour la santé et consommé sans prescription médicale. Il existe aujourd’hui de multiples drogues allant de la marijuana à la cocaïne en passant par :

  • le LSD (Buvard),
  • la méthamphétamine,
  • l’héroïne,
  • l’ecstasy…

L’abus de drogues peut avoir des effets profonds et durables sur la psychologie d’une personne. Selon le type de drogue consommée, l’abus peut causer des changements dans le cerveau, altérer la perception de la réalité et altérer le comportement social. L’abus du cannabis par exemple peut causer à long terme des troubles de la mémoire et de la concentration. Cette substance peut également entrainer le développement de maladies mentales comme la psychose ou la schizophrénie.

Les personnes qui abusent de drogues peuvent éprouver de l’anxiété, de la dépression, des troubles de la personnalité et des symptômes psychotiques. Ces effets peuvent être particulièrement préoccupants chez les jeunes et les adolescents, dont le cerveau est encore en développement et peut subir des dommages durables à la suite d’une consommation de drogues excessive.

Les effets psychologiques de l’abus d’alcool

L’abus d’alcool peut aussi avoir des effets psychologiques négatifs. Une consommation excessive d’alcool peut altérer la perception de la réalité, affecter le jugement et augmenter le risque de comportements impulsifs et violents. Les personnes qui abusent de l’alcool peuvent par ailleurs éprouver de l’anxiété, être dépressives, avoir des troubles de la personnalité et des troubles du somme importants.

L’abus d’alcool peut également causer des dommages cérébraux à long terme comme des troubles cognitifs. Il expose l’alcoolodépendant à des instabilités psychologiques comme la démence, voire même à des pensées suicidaires.

Les effets psychologiques de l’abus d’alcool peuvent être particulièrement graves chez les personnes souffrant de troubles mentaux préexistants. Le traitement de l’abus d’alcool peut inclure une combinaison de thérapies comportementales et de médicaments pour aider à gérer les symptômes psychologiques et réduire le risque de rechute.

Quand une personne a simultanément un problème de santé mentale et une addiction à l’alcool ou à la drogue, on parle de troubles concomitants. Des études ont démontré que les personnes présentant des troubles concomitants éprouvent en général une plus grande détresse psychologique que les individus ayant un trouble unique.

Les facteurs de risque de l’abus de drogue et d’alcool

Plusieurs facteurs de risque peuvent contribuer à l’abus de drogues et d’alcool et augmenter les risques d’effets psychologiques négatifs. Le stress, les troubles émotionnels, les antécédents familiaux d’abus de stupéfiants, et la pression sociale sont tous des facteurs qui peuvent contribuer à l’abus de drogues et d’alcool.

Les personnes qui ont des antécédents de maladies mentales, telles que la dépression et l’anxiété, peuvent également être plus susceptibles d’abuser de drogues et d’alcool.

Les facteurs environnementaux, comme le manque de soutien social, le chômage et les conditions de vie difficiles, peuvent aussi contribuer à l’abus de drogues et d’alcool. De même, une personne socialement rejetée ou ayant des antécédents de traumatisme ou de violence aura tendance à abuser de l’alcool ou de drogues.

Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25433455/

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2 Thoughts to “Les effets psychologiques de l’abus de drogues et d’alcool : ce qu’il faut savoir”

  1. […] deuxième raison de l’engouement des Français pour ce dérivé du chanvre est qu’il ne provoque pas d’effets psychoactifs ou une addiction. Il est donc possible d’en consommer et de ne pas rentrer dans un état […]

  2. […] de diverses pathologies. Le courant de la prévention des rechutes addictives est utile pour les patients souffrant d’addiction, il est pratiqué par des soignants spécialisés en […]

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