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Le processus de résilience en psychologie



En psychologie, la résilience fait référence à l’aptitude d’une personne à se rétablir après un choc. Si ce concept est adopté par un grand nombre de personnes à travers le monde, la qualité qui en résulte n’est pas acquise dès la naissance. Elle se développe au fil des expériences de la vie et suivant plusieurs processus. À ce propos, voici quelques explications.

Définition du concept de résilience 

En physique des matériaux, la résilience décrit la résistance d’une matière à des chocs de très forte intensité et sa capacité d’absorber l’énergie cinétique tout en maintenant sa forme initiale. 

Cette définition est souvent reprise en science Humaine avec l’homme comme sujet principal. Du point de vue psychologique, la résilience se définit tout simplement comme la disposition d’une personne à surmonter une épreuve sans en être grandement affectée. 

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Le concept a vu le jour dans les années 50. Il est développé par plusieurs chercheurs américains et sera popularisé par le psychiatre et psychanalyste français Boris Cyrulnik. Pour ce dernier, la résilience est l’aptitude d’une personne à se développer, et à continuer à se projeter dans l’avenir malgré des événements déstabilisants, des conditions de vie difficiles et des traumatismes sévères. 

Cette qualité n’est pas innée. Elle s’acquiert au fil du temps. Vous pouvez devenir plus résilients en développant des compétences nécessaires afin de cicatriser une blessure causée par une expérience significative sur laquelle vous n’exercez aucun contrôle. 

Attention toutefois à ne pas confondre résilience et invulnérabilité ou insensibilité. Les personnes résilientes ne sont pas exemptes de la souffrance due à un fait marquant. Elles la ressentent, mais au lieu d’en être affectées, elles se projettent immédiatement vers l’avenir. 

Principales étapes du processus de résilience 

D’après les résultats des nombreuses études menées sur le concept, le processus de développement de la résilience se déroule suivant plusieurs étapes. Premièrement, la révolte, ensuite le déni et finalement le défi. Ce processus ne doit cependant pas être confondu avec celui du deuil qui comporte 7 étapes. 

La révolte 

C’est la phase qui intervient juste après le déroulement d’un évènement traumatisant. À cette étape, le sujet est dans l’incompréhension la plus absolue et cherche à clarifier le déroulement de la situation dans laquelle il se trouve, comment elle a pu se produire et qu’est-ce qui aurait dû être fait pour l’éviter. Pendant la révolte, certaines personnes cherchent un coupable, ou s’auto-culpabilisent

Le déni 

Il n’y a pas une période fixe après un traumatisme pour aborder cette étape. Le déni peut commencer même pendant la révolte. Il s’agit d’une phase durant laquelle le sujet veut à tout prix, améliorer son image, paraître fort et positif et refuse de susciter la pitié des tiers. En même temps, il s’obstine à ne pas voir le côté positif de son traumatisme, préférant accentuer ses impacts négatifs

Le défi

Cette étape est celle qui amorce le progrès, c’est la plus importante, du processus de résilience. À ce stade, le sujet est davantage tourné vers l’avenir.  Il commence à penser au lendemain et veut se servir de son épreuve pour se surpasser. Il ne se contente pas de “faire avec”, mais “de faire” mieux avec seule motivation de servir la preuve au monde entier qu’il peut réussir à faire peau neuve malgré son traumatisme. Il mobilise ainsi toutes ses capacités et s’acharne sur le progrès. 

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