La crise de panique
De nombreux clients me demandent «d’aider à me débarrasser des crises de panique». Chaque seconde de ceux qui ont postulé a déjà contourné «tous les médecins», mais «rien n’y fait». Ces clients fonctionnent avec une terminologie spéciale, décrivent en détail les processus qui se déroulent dans le corps et transmettent facilement les sensations qui surviennent. La moitié restante ne peut pas formuler une demande de psychologue et décrire son état.
Que sont les crises de panique et comment se manifestent-elles?
Définition tirée de la Grande Encyclopédie médicale:
« Les attaques de panique sont des attaques imprévisibles d’anxiété sévère (panique). Ils sont causés par des psychotraumatismes et appartiennent à des troubles névrotiques. «
Voici une description de la crise qui se manifeste de différentes manières. Pour certains clients, la plupart des symptômes énumérés sont caractéristiques, tandis que d’autres n’en montrent qu’une petite partie.
Habituellement, en quelques minutes, l’anxiété s’accumule, il n’y a pas assez d’air, il est difficile de respirer. Il peut y avoir des douleurs dans la région du cœur, des battements cardiaques rapides, des picotements ou des engourdissements dans diverses parties du corps.
Frissons, chaud ou froid, étourdi, sensation de vertige. Il y a un sentiment d ‘«étrangeté» ou d’ «irréalité» de l’environnement. Tout cela s’accompagne d’une anxiété profonde, de la peur de perdre la maîtrise de soi, voire de la peur de la mort et se prolonge de plusieurs minutes à plusieurs heures avec une intensité variable.
Cette condition est associée à une libération soudaine dans le sang de l’hormone adrénaline, une substance biologiquement active sécrétée par les glandes surrénales. La cause fondamentale de cette réaction du corps est le stress, mais à l’avenir, un tel état est en soi une source de stress et peut provoquer des bouffées de panique à répétition.
Nous subissons tous du stress de temps en temps, mais tout le monde ne subit pas de crises de panique. Pour les personnes qui vivent pleinement des situations de vie difficiles, les attaques ne sont pas typiques. Ils apparaissent en cas de répression dans l’inconscient du traumatisme psychologique, des émotions lourdes et des sentiments inexprimés.
«Vous devez cacher vos émotions», «vous ne pouvez pas montrer de larmes», «je dois travailler, je ne peux pas», «vous ne savez jamais ce que je veux, vous ne pouvez pas – maman (mari, femme) le fera être fâché ».
Les gens vivent avec de telles attitudes et suppriment pendant des années les désirs, les sentiments, les peurs, l’excitation. Mais, un jour, le barrage de la résistance du corps fait irruption et la personne est balayée par une vague d’attaque de panique.
Pourquoi le processus se déroule-t-il si violemment ?
L’adrénaline libérée dans des situations stressantes nécessite une réponse immédiate. En nous retenant, en résistant à l’envie d’agir, nous gaspillons une énergie énorme.
Dans une situation saine, l’adrénaline aide à effectuer les actions prévues, avec des névroses – «éclaboussures», brise la résistance du corps avec des crises de panique ou une anxiété chronique. L’excitation sans autre action est la cause de l’anxiété.
Récemment, un jeune homme est venu me voir pour une consultation, dont le principal problème était les conflits avec ses parents. Les conflits ont provoqué des crises d’angoisse et de panique. Le jeune homme a déclaré son désir de se séparer de ses parents, de commencer une vie indépendante.
Dans sa biographie, il y avait une expérience de travail infructueuse (il voulait que le travail soit à son goût, mais cela n’a pas fonctionné). Le désir de faire des études supérieures était entravé par le manque de possibilité de payer les frais de scolarité lui-même.
Il y a donc un désir de se séparer des parents. Le désir conscient pousse le corps à produire la quantité d’énergie requise pour effectuer l’action désirée.
Mais une peur inconsciente («je ne peux pas le supporter») provoque de l’anxiété. En effet, auparavant, dans le pire des cas, l’étudiant ne recevait pas de bourse, mais la formation elle-même était gratuite et l’emploi après l’obtention du diplôme était garanti. Les choses sont différentes maintenant.
Je voudrais terminer sur une note optimiste. Il est tout à fait possible de se débarrasser des crises de panique. Pour ce faire, vous devez demander l’aide d’un psychologue professionnel dès que possible. La réadaptation peut prendre des mois, parfois des années, mais votre santé en vaut la peine!
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